Comment faire un faux plafond ?

Dernière mise à jour: 07.05.24

 

Un faux plafond est destiné à baisser le niveau du plafond d’origine dans le but d’optimiser l’isolation thermique et phonique de la pièce. Cela dit, il favorise principalement l’économie d’énergie. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il permet d’apporter une touche chaleureuse dans les lieux. Pour réussir ce projet, découvrez les étapes à suivre lors de la pose.

 

Les différents types de plafonds

Le faux plafond est disponible sous plusieurs formes qui présentent chacune des spécificités très intéressantes. Il convient de les connaître avant de faire un faux plafond afin que la mise en place corresponde à la configuration de la pièce ainsi qu’à vos attentes. Pour l’installation d’un faux plafond en placo, il y a des étapes bien précises à suivre pour que tout se fasse dans les règles de l’art. En outre, si vous souhaitez savoir comment poser une cornière d’angle, vous pouvez trouver de nombreuses vidéos explicatives sur internet.

 

Le faux plafond suspendu 

D’après son intitulé, ce dispositif est suspendu aux installations existantes. Il est conçu sous forme d’ossature qui peut être faite soit en bois soit en aluminium et qui se fixe à l’ancien plafond avec des suspentes. Aussi, il intègre un rail et des dalles. Cette première solution est souvent adaptée pour renforcer l’isolation grâce à la création de l’espace vide. De plus, c’est une très bonne technique pour dissimuler les câbles électriques qui ne sont pas très esthétiques. En revanche, certaines personnes considèrent que la pose de placo plafond sur hourdis n’est pas assez fiable.

Concernant l’intégration de plafond suspendu en PVC, il faut commencer par définir le niveau de fixation. Pour ce faire, vous aurez besoin de repérer l’élévation de l’installation à laquelle il faudra ajouter la hauteur de la plaque. Ensuite, procédez au vissage des suspentes au niveau des angles de la pièce avant de les relier en utilisant un cordon fait en nylon. Mettez à côté un extracteur de vis pour faciliter votre tâche en cas de nécessité d’extraction de vis mal positionnée. Après cela, vous devez fixer les autres suspentes en prenant soin de les espacer de 60 cm, puis vous pouvez passer aux fourrures. Une fois que la pose de suspentes et fourrure est achevée, vous pouvez intégrer les isolants avant de placer les plaques de faux plafond suspendu.

Le plafond tendu

Si vous souhaitez faire un faux plafond qui soit à la mode et surtout original, alors cette forme est la plus adaptée. Compatible avec les décorations d’intérieur contemporaines, elle est disponible sous un large choix que ce soit en termes de design ou de coloris. Confectionnée à partir de toile en PVC, elle est tendue entre plusieurs profilés à fixation murale. 

L’une des particularités de cette matière, c’est qu’elle s’assouplit sous l’action de la chaleur. Offrant des capacités thermiques et acoustiques très intéressantes, elle est aussi très appréciée pour sa robustesse. Quoi qu’il en soit, il faut savoir que la pose de ce type de faux plafond est assez contraignante puisqu’il est nécessaire d’avoir beaucoup de connaissances spécifiques. Idéalement, l’installation devrait être confiée à des professionnels. Il est important que vous preniez en compte le coût du matériel, la mise en place ainsi que la main-d’œuvre avant de vous lancer afin d’éviter les mauvaises surprises.

Si vous optez pour la technique de pose à chaud, il est indispensable de chauffer la toile afin qu’elle prenne facilement sa place au-dessous du plafond d’origine. Pour qu’elle se ramollisse, une température entre 40 et 50 °C est nécessaire et l’usage de canon à chaleur est fortement sollicité, toutefois la manipulation demande une certaine expérience. Ensuite, elle s’étend peu à peu lorsque la température diminue.

Pour faire un faux plafond tendu, il existe aussi la technique à froid qui est adoptée sur les toiles en polyester composées d’une couche de polyuréthane. Il suffit alors d’installer des profilés contenant des ressorts sur les murs pour étendre le produit afin qu’il soit plus solide.

 

Le faux plafond autoportant

Ce type de plafond fonctionne avec un système très simple. Il comporte des rails qui sont fixés sur deux murs vis-à-vis et il y a des montants qui y sont emboîtés. Il se différencie des autres catégories par l’absence des points d’accrochages qui permettent de soutenir et de relier une ossature au plafond. Il s’agit de la meilleure option si vous comptez refaire un plafond, surtout lorsque la structure de ce dernier n’est plus suffisamment solide ou quand il est impossible d’y fixer une suspente. En choisissant cette option, il est donc plus facile d’intégrer un isolant ou des gaines d’aération.

Pour réussir la mise en place, il faut d’abord mesurer la distance entre les deux cloisons vis-à-vis pour connaître les rails ainsi que les montants à adopter. Pour la pose de placo plafond sur rail, il faut installer ce dernier tous les 60 cm et au tiers supérieur. Utilisez un niveau pour vous assurer que les rails sont bien fixés à l’horizontale. Pour continuer la pose de la placo plafond, vissez les montants à chaque extrémité à l’intérieur des rails périphériques. Une fois que c’est fait, vous pouvez passer à l’intégration de l’isolant avant de placer les plaques qui doivent être perpendiculaires.

 

Le faux plafond : les points forts et les faiblesses

 

Les avantages

Que ce soit un faux plafond de cuisine ou autre, il permet de dissimuler les conduits, les tuyaux, les câbles électriques ou encore l’imperfection de l’installation existante. Si vous prévoyez d’acquérir une nouvelle maison, soyez très vigilant et assurez-vous que la structure de ce dispositif ne soit pas défectueuse.

Si vous comptez moderniser votre intérieur, alors un faux plafond est beaucoup plus économe. C’est pourquoi on en trouve dans de nombreuses maisons rénovées. Par ailleurs, il est conçu pour être simple à enlever si vous envisagez des travaux de réaménagement dans le futur. En effet, il vous suffit de le retirer et de le remonter à la fin.

En choisissant un faux plafond LED, vous pouvez facilement installer des éclairages, des ventilateurs ainsi que d’autres appareils. Ils seront donc suspendus entre les panneaux. Tout en étant pratique, il est esthétique et sa combinaison avec la meilleure hotte casquette dans une cuisine, ne sera que moderne. D’ailleurs, l’installation de ce type de plafond au-dessus d’un îlot, saura camoufler la gaine de raccordement qui n’est pas toujours très gracieuse au regard.

Quand vous achetez un faux plafond comprenant de la fibre de verre, alors vous allez profiter d’une bonne isolation acoustique. En effet, cette substance est capable de bloquer le bruit provenant de l’extérieur afin de renforcer le confort intérieur.

Afin de satisfaire tous les besoins et les exigences de chaque acheteur, ce genre de plafond est proposé avec de nombreux matériaux, à savoir le plastique, le bois ou le Placoplâtre. En plus de l’isolation phonique et thermique qu’il apporte, il renforce aussi la protection contre l’incendie pour que vous vous sentiez plus en sécurité chez vous.

Les inconvénients

Le principal point faible lié à la pose de plafond placo, c’est qu’il diminue inévitablement la hauteur de la pièce. Dans ce cas, cette dernière peut donner l’impression d’être étouffante. Cette option n’est donc pas adaptée aux personnes qui aiment les lieux spacieux.

Contrairement aux installations traditionnelles, sa durée de vie est plutôt limitée. En effet, il s’affaisse peu à peu au fil du temps. De plus, il succombe plus facilement à la décoloration au bout de quelques années. Par conséquent, un entretien plus régulier est nécessaire en vue d’optimiser sa longévité.

 

Quelques conseils utiles

Pour que la pose de faux plafond se fasse en toute sécurité, il y a quelques erreurs à éviter. En tenant compte des informations suivantes, vous n’allez plus commettre de mauvaises manœuvres qui pourraient avoir des conséquences sur la fiabilité de la construction. Si vous vous demandez comment poser des suspentes sans laser, nous conseillons l’usage du niveau à bulle qui est beaucoup plus pratique.

Lors de l’installation, évitez de coller directement les plaques sur l’ancien plafond. La meilleure technique, c’est de les fixer sur les fourrures. Si ces dernières sont en métal, optez pour des vis « auto perçantes » que vous allez espacer d’une distance de 30 cm. Pour terminer, vous devez mettre des bandes de joints.

Ne travaillez pas non plus tout seul pour réaliser la pose. En effet, toutes les tâches se font en hauteur, de plus vous aurez besoin de manipuler des matériaux lourds et parfois encombrants. Cela dit, l’aide d’une autre personne est fortement sollicitée pour que les travaux soient effectués correctement. Par ailleurs, pour le montage des rails, ainsi que la fixation des cornières, il faut au moins être à deux.

En outre, évitez de mettre trop d’isolant à l’intérieur du plénum qui correspond à l’espace entre le plafond et la surface sur laquelle il est fixé. En effet, lorsque la quantité est trop importante, elle finit par peser sur les plaques. Au bout d’un moment, ces dernières se recourbent inévitablement. À ce moment, il n’y a pas d’autres alternatives que de procéder au remplacement. Ceci constitue pourtant une charge supplémentaire à laquelle vous avez pu échapper dès l’installation.

Quand les plaques sont en place, ne vous précipitez pas à ranger tous vos outils. En effet, il est encore nécessaire de couvrir les vis avec un enduit spécial. De plus, vous avez besoin de jointer les espaces situés entre les plaques. Ces opérations doivent être réalisées correctement et sans bavure pour optimiser l’esthétique de l’installation. Lorsque le produit est bien sec, il faudra aussi penser à poncer pour obtenir une surface bien plane.

 

 

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